Quand l'Amérique change de visage
Avec les élections présidentielles, c'est un véritable tournant que vivent les États-Unis.
Donald Trump, homme d'affaires multimillionnaire, avait créé la surprise lors des élections présidentielles de 2016 en s'installant à la Maison blanche, succédant ainsi à Barack Obama.
Adulé des uns, vivement critiqué des autres pour ses prises de position, ses décisions et son attitude, le candidat républicain avait remporté l'élection présidentielle face à une Hillary Clinton pourtant donnée largement gagnante.
Un mode d'élection jugé archaïque
Car, contrairement en France, le système électoral américain repose sur un mode de scrutin qui se fait au suffrage indirect : celui-ci prend en compte les voix des grands électeurs, et non les votes de tous les citoyens américains. Un paradoxe quand on sait qu'Hillary Clinton avait en fait recueilli davantage de voix de la part des citoyens américains.
Certains États peuvent à ce titre jouer un rôle décisif dans le résultat des élections présidentielles.
Une élection sous tension
Au terme d'une attente très longue, sujette à de fortes tensions entre chaque parti, républicain comme démocrate (on pense notamment au dépouillement des votes par correspondance, contesté par le président sortant), c'est finalement Donald Trump qui tire sa révérence, cédant ainsi sa place au candidat démocrate Joe Biden.
Ce résultat met fin à "l'ère Trumpiste", marquée par des décisions régulièrement contestées, un comportement souvent jugé provocateur, de la part d'un homme qui aura marqué l'histoire des États-Unis.
Du haut de ses 77 ans, Joe Biden devient donc le 46ème président américain, avec à ses côtés, pour la première fois dans l'histoire du pays, une femme à la tête de la vice-présidence : Kamala Harris. C'est un signal fort envoyé pour tenter, durant les 4 années à venir, de réunifier une Amérique en apparence irréconciliable, fracturée et divisée.
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